L’engouement pour le bien-être de ces 20 dernières années a remis au goût du jour le jeûne ; il existe plusieurs types de jeûnes, Le jeûne intermittent, lui, fait de plus en plus d’adeptes parce que plutôt facile à mettre en place, peu contraignant et présentant très peu de contre-indication. Mais pour que ce dernier soit bénéfique et tienne toutes ses promesses, je vous parle ici de l’erreur à ne pas faire pour réussir le jeûne intermittent.
Qu’est ce que le jeûne ?
Jeûner, c’est se priver volontairement ou non de nourriture, et ce pour des raisons, médicales, spirituelles ou religieuses.
Le jeûne, longtemps associé à la religion, est devenu une nouvelle tendance avec l’avènement du yoga dans les années 2000…Et puis, de nombreux médecins et professeurs ouverts d’esprit, un peu en marge de la médecine traditionnelle ayant parfaitement compris le lien entre alimentation et santé ( comme David Servan-Schreiber ou encore Jean Seignalet ) ont pris leur bâton de pèlerin et sont partis en croisade ( dans le vrai sens du terme ) en 2008 pour vanter les mérites du jeûne sur la santé.
Perdre du poids, lutter contre le diabète, l’hypertension, repousser la déprime, chasser la douleur et réduire les antalgiques, se ressourcer, alcaliniser son organisme en réduisant son acidose et par là-même son état inflammatoire, booster son système immunitaire, autant de bienfaits constatés chez ceux qui jeûnent.
Jeûne et détox
A la base, le jeûne est avant tout spirituelle ou religieux ; en se privant de nourriture et en buvant uniquement de l’eau, il s’agissait de purifier son corps et son esprit.
Purifier, détoxifier, on y est ! Parce qu’en cessant toute prise alimentaire, effectivement on permet la mise en pause des systèmes digestif et hépatique et ainsi à l’organisme d’éliminer les excès, les toxines et de mieux se régénérer.
Il existe différents types de jeûnes, intéressons nous ici au jeûne intermittent aussi appelé FASTING
Il consiste à alterner quotidiennement une phase de jeune de 16 heures avec une phase d’alimentation normale de 8 heures.
Il s’agit donc de ne pas prendre de petit déjeuner le matin et de prendre un repas le midi et un repas le soir ; ou encore de faire une collation à 16 heures, de ne pas dîner et puis de recommencer à manger le lendemain matin au petit déjeuner. En fait, à chacun de l’adapter à sa propre convenance en fonction de son mode de vie, de sa motivation, de son ressenti, c’est selon moi quelque chose de très personnel.
Faire des pauses dans sa prise alimentaire est incontestablement un excellent moyen de mettre au repos son foie et son système digestif avec tous les bienfaits qu’il en résulte, c’est aussi permettre à son métabolisme de tendre vers un profil brûleur de gras en faisant baisser la sécrétion d’insuline, cette hormone responsable du stockage des graisses dans l’organisme.
Sans danger pour la santé, ne provoquant ni fonte musculaire, ni carence, le laps de temps sans manger étant trop court, pratiquer de façon régulière et rigoureuse le jeûne intermittent peut aussi permettre à moyen terme de perdre du poids, tout simplement parce que l’organisme va plus facilement utiliser le gras que l’on a en réserve comme substrat préférentiel pour fabriquer de l’énergie.
MAIS, SI ET SEULEMENT SI l’erreur suivante n’est pas commise !!!!
L’erreur à ne pas faire pour réussir le jeûne intermittent
En effet, le secret du jeûne intermittent ne réside pas uniquement dans le fait de ne pas s’alimenter pendant 16 heures mais aussi dans la façon de s’alimenter durant le repas qui suit ce laps de temps sans manger.
Pour que le jeûne intermittent soit bénéfique, il est indispensable que le repas qui suit limite au maximum le sucre, qu’il soit lent ou rapide.
C’est pourquoi se faire un bon plat de pâtes, même s’il est accompagné de tous pleins de petits légumes et d’une bonne sauce tomate maison n’est pas la meilleure des choses à faire !
Pourquoi ? Tout simplement parce que cela va provoquer une insulinémie importante de la part du pancréas alors que ce dernier était au repos depuis 16 heures ; non seulement on va le fatiguer ce pancréas mais en plus, n’oubliez pas que l’insuline est une hormone responsable du stockage des graisses, alors là pour le coup, après cette phase de diète, et bien les adipocytes vont se gaver ! Bilan ? Bah notre jeûne intermittent, même s’il a été respecté pendant, ne va finalement pas servir à grand chose à cause du repas d’après.
Le repas qui suit une phase de jeûne doit donc impérativement faire la part belle aux protéines végétales ou animales, aux légumes et à une petite portion de céréales ; l’erreur à ne pas faire pour réussir le jeûne intermittent, c’est de consommer des aliments à index glycémique élevée sur le repas suivant !
Cet article n’a pas pour vocation de prôner le jeûne, c’est néanmoins une méthode que je recommande particulièrement aux personnes que je coache quand elles sont atteintes de maladies rhumatismales, quand l’objectif à atteindre est la perte d’un surplus pondérale localisé au niveau du ventre et de la taille et que je vais perso mettre en place pour récupérer d’un week-end d’excès.
Je rappelle néanmoins que seule la rigueur et la mise en place d’un cercle vertueux permet d’obtenir ce que l’on recherche...Ainsi se bouger en pratiquant une activité physique de façon régulière et prendre soin de ce que l’on mange restent les choses NUMBER ONE à mettre en place pour prendre soin de soi, de sa silhouette, de son bien-être…Tout le reste, ce ne sont que des coups de pouces 😉 !
D’ailleurs, pour que l’on se bouge ensemble vous et moi, retrouvez tous les cours en ligne de l’atelier PAUSE CITRON, le seul studio digital où chaque personne est unique et mérite une attention particulière.
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